Vous êtes un patron dans l'âme et avez fait le choix de reprendre une entreprise existante plutôt que d'en créer une ? C'est un bon choix. Cependant, il est important de bien vous préparer et de sélectionner l'entreprise qui est faite pour vous.
Il existe différentes possibilités de reprise d'entreprise. Soit vous reprenez une affaire familiale, soit vous reprenez l'entreprise dans laquelle vous êtes employé ou encore vous achetez à un tiers.
Dans cette 3ème hypothèse, vous devez alors trouver l'entreprise qui convient à votre profil entrepreneurial et à vos compétences. En règle générale, vous pourrez saisir des opportunités chez des concurrents, clients, fournisseurs, etc, dans votre secteur d'activité.
L'opportunité ne se présente pas ?
Consultez le site www.affairesasuivre.be qui répertorie les entreprises à céder en Wallonie.
Il existe 2 solutions différentes pour acquérir une entreprise :
Les impacts fiscaux sont différents pour le cédant et le repreneur.
Une possibilité, probablement la plus simple, est d'acheter en son nom propre. L'autre possibilité est d'acheter via une société (holding). Celle-ci est préconisée si le montant de la transaction est élevé et que la société d'exploitation dégage suffisamment de liquidités pour rembourser l'emprunt.
L'agent relais transmission en Province de Luxembourg, Benoît Lescrenier, pourra répondre à vos questions. (benoit.lescrenier@ccilb.be ou 061/29 30 47)
Il est important de commencer par la réalisation d'un plan d'affaire et d'un plan financier fiables.
Le plan d'affaire présente l'entreprise dans ses moindres détails, mais aussi son marché, ses forces, faiblesses, opportunités et menaces. C'est également dans ce document que le
repreneur potentiel se présente et démontre la qualité de sa candidature. Ensuite, des objectifs à moyen terme précis, réalistes et mesurables y sont décrits, ainsi que la forme d'organisation
préconisée par rapport aux différents départements et ressources humaines. Enfin, le plan détaille la vision marketing du repreneur.
Le plan financier doit démontrer la viabilité financière du projet de reprise. Il est important que les fonds de roulement dégagés financent la reprise. On y trouvera le budget
prévisionnel (prévision du chiffre d'affaires, des coûts fixes et variables) sur une période de 3 à 5 ans.
Entourez-vous de professionnels du chiffre : banquiers, comptables, fiscalistes.
L'agent relais transmission en Province de Luxembourg, benoit.lescrenier@ccilb.be, pourra répondre à vos questions.
Les structures de couveuses d'entreprises, telle que Créa-Job ou Challenge, ou encore l'UCM, pourront également vous proposer une aide précieuse en ce domaine.
La 1ère étape est la valorisation de l'entreprise. L'estimation est issue de différentes méthodes comptables qui déterminent une fourchette de valeur. Les méthodes les plus utilisées sont l'approche patrimoniale et l'approche de rendement.
Chaque méthode utilise des principes différents et a ses points forts et ses défauts. Les résultats peuvent donc être soit similaires, soit différents. Attention, la valorisation d'une entreprise ne correspondra jamais à son prix sur le marché. Ces méthodes servent néanmoins a donner une estimation servant de base aux négociations. Le prix sera donc fixé suite aux négociations et aux conditions du marché. Il est important de s'assurer de pouvoir avoir accès aux données comptables et financières qui ont servi à la réalisation de la valorisation dans le cas où c'est le vendeur qui l'a faite.
Ensuite, lorsque les parties ont obtenu un accord de principe, un audit d'acquisition est réalisé afin de vérifier si les informations communiquées par le cédant sont correctes.
En matière de crédit, une reprise d'activité se fiance généralement sur 7 ans maximum.
Un élément primordial par rapport à une demande de crédit est le partage de risque. Il est important pour une demande que les fonds propres soient suffisants par rapport à votre endettement. Des partenaires existent et peuvent intervenir dans le capital de l'entreprise. Citons, par exemple, Invests, la SRIW ou encore les réseaux de Business angels.
Il est également possible de faire appel à un cofinancement. En Wallonie, la Sowalfin et les Invests peuvent intervenir sous forme de prêts subventionnés.
Vous devez également offrir certaines garanties qui rassureront la banque. Une demande de garantie complémentaire peut être introduite via une société de cautionnement mutuel ou la Sowalfin.
Votre banquier sera votre interlocuteur prioritaire.